WINTZENHEIM . LOGELBACH

Les Dominicaines au Logelbach (1926-1973)


Le monastère des Dominicaines au Logelbach

Quand le monastère fut transféré au Logelbach, en 1926, cela faisait 28 ans qu'avait eu lieu la refondation à Colmar. Refondation, en effet, puisque la longue histoire du monastère d'Unterlinden, après plus de cinq siècles d'existence, s'était achevée quelque cent ans plus tôt sous la terreur. Le 28 août 1792, les sœurs avaient été expulsées et le monastère fermé.

Débuts à Colmar

C'est une Alsacienne, Salomé Wernert, originaire de la Petite Pierre (Bas-Rhin), entrée au monastère d'Oullins près de Lyon, qui entreprit cette refondation. Mais il lui fallut patienter bien des années : envoyée d'abord aider un monastère aux États-Unis, elle fut, dès son retour, élue prieure à Oullins. En fait, bien d'autres obstacles durent être surmontés : réunir les fonds nécessaires, trouver un terrain constructible ou une maison, obtenir les autorisations ecclésiastiques et surtout celles du pouvoir civil. Colmar était, en 1899, sous régime allemand. [1] Si l'évêque de Strasbourg, Mgr Fritzen, était demandeur, l'archevêque de Lyon, Mgr Couillé, craignait un appauvrissement excessif des effectifs pour le monastère d'Oullins d'où étaient issues plusieurs fondations. Le 24 septembre, Sr Maria-Dominica Wernert et quatre autres sœurs d'Oullins arrivèrent à Colmar avec une postulante alsacienne, Sr Marie-Vincent Betscha, de Carspach. D'abord logées au moulin Stenger dont le bail n'était pas reconductible [2], elle habitèrent ensuite de 1902 à 1926 au N° 13 de la rue St Josse. [2} La ville de Colmar, propriétaire du moulin, désirait récupérer la maison pour y loger des ouvriers municipaux.

Transfert au Logelbach

Plusieurs raisons leur faisaient désirer un transfert depuis quelques années. Rue St Josse elles étaient logées - entassées serait un terme plus exact - dans des conditions pénibles; au nombre de 6 à leur arrivée, elles étaient 21 en 1926. De plus, les locaux n'étaient pas adaptés à leur forme de vie et ne leur permettaient pas d'avoir un terrain suffisant pour subvenir à leurs besoins comme tous les monastères de l'époque qui n'avaient en général qu'un potager, un verger et de quoi élever des poules et une vache selon l'importance de la communauté. [3] Du fait de l'abstinence de viande à laquelle étaient alors soumises les sœurs, sauf pour raison de santé, elles faisaient une importante consommation d'œufs et de lait. Elles n'avaient donc plus leur autonomie, les deux bienfaitrices qui les avaient installées à Colmar s'étant réservées l'usage de la maison. Il fallut attendre la mort de l'une d'elles, la propre sœur de la prieure, en 1925, pour que l'autre, comprenant parfaitement la situation, vende un terrain précédemment acheté au Ladhof, ce qui permit ainsi l'acquisition de la maison Herzog.

La villa Herzog

La veuve de Joseph-Antoine Herzog fils*, le manufacturier du Logelbach décédé en 1892, avait mis en vente la propriété qui avait été leur villa d'été. L'acte de vente fut signé le 29 décembre 1925 par la nouvelle prieure, Sr Marie-Élisabeth Berthier élue en 1923 après le décès de Sr Maria-Dominica.

* En réalité, ce n'est pas, Ernestine Herzog née Kohler (Mme Antoine Herzog fils, décédée en 1893), qui a vendu cette villa, qui d'ailleurs ne lui appartenait pas. Antoine Herzog père avait légué sa villa à son fils Eugène (et non à Antoine qui s'était fait construire sa maison près des usines, de l'autre côté de la rue Herzog). Eugène, mort jeune, avait transmis cette villa à son fils Henri, marié avec Marie Waldruche de Montremy (ancêtres des Herzog actuels porteurs du nom qui inhument leurs morts dans la crypte familiale du Logelbach). Ce sont Henri et sa femme qui ont vendu cette villa aux sœurs Dominicaines (source : Emmanuel Rougier, descendant de Joseph-Antoine Herzog fils)

Logelbach

01 - La villa

L'acquisition comprenait :
- la maison de maître,
- une ancienne écurie aménagée en porterie qui existe toujours. Elle est située au N° 19 de la rue Herzog. Les sœurs y logèrent leur bienfaitrice, les tourières et leurs aumôniers successifs. [4] Les tourières étaient des personnes au service du monastère pour les relations avec l'extérieur. Après 1945, les chambres du premier étage aménagées en chambres d'hôtellerie furent presque exclusivement utilisées pour nos frères dominicains de passage ou nos familles.

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02 - Le chalet

- dans le parc, un grand chalet où les sœurs regroupèrent la buanderie, l'étable, le fruitier, un poulailler au rez-de-chaussée et au premier étage, la réserve de foin.
- au fond du parc un oratoire qui subsiste encore [en 1998]. Il avait alors un escalier extérieur en fer et était déjà fort branlant en 1973 !
Le tout représentait 2 ha, 79a et 92ca. [5] Référence cadastrale : section 24, parcelle 5.
C'est auprès de l'oratoire que se trouvait le cimetière.

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03 - Le cimetière

Avant notre départ pour Orbey, les restes de nos sœurs qui y étaient inhumées furent transportés au cimetière de Wintzenheim. [6] Transfert du cimetière, après accord de l'évêque et de M. le Maire de Wintzenheim, le 15 décembre 1972 par l'entreprise Lucchina-Belland. Depuis, la concession ayant expiré, nous avons demandé un nouveau transfert dans la tombe que nous possédons au cimetière d'Orbey. De ce parc magnifique une belle allée de marronniers a été préservée dans le lotissement actuel.

La vie de la communauté

Voilà donc nos sœurs installées au Logelbach, au large, enfin ! après 24 ans de « provisoire »... [7] Une sœur originaire du Sundgau, Sr Marie du St Esprit Kayser, fut le lien entre la rue Saint-Josse et Orbey. Dernière postulante de Colmar où elle était entrée en 1923 à l'âge de 20 ans, elle décéda à Orbey à 87 ans en 1990. Le 5 septembre 1929, avant l'instauration de la clôture, l'inauguration se termina par une procession dans le parc. Sur la vie des sœurs, il y a peu de choses à dire.

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04 - Procession dans le parc

C'est une vie simple, centrée sur le Christ, où l'accent est mis sur l'aspect communautaire, où tout est ordonné à la prière, liturgique et personnelle. Rien ne la signalait au dehors sinon le son de la cloche appelant les sœurs à chaque office sauf - heureusement pour le voisinage ! - pour l'office de nuit. Une cloche intérieure sonnait à 1h15 ce qu'on appelait alors Vigiles ou Matines. Une vie assez austère et silencieuse où les sœurs ne parlaient guère sauf au temps de récréation quotidienne souvent prise au jardin à la belle saison. En 1926 il ne restait que deux fondatrices : la prieure et Sr Marie-Vincent Betscha. La communauté se composait de 21 sœurs : 11 sœurs « de chœur » et 10 sœurs « converses ». Les sœurs converses s'acquittaient surtout de tâches domestiques (cuisine, ménage, buanderie), de travaux manuels (couture, broderie, reliure, biscuiterie) ou agricoles (potager, ferme).

Le statut de moniale dominicaine mettant l'accent sur l'étude personnelle et communautaire, et sur l'office choral encore latin à l'époque [8] Le passage au français se fit à partir de 1969, certaines sœurs, surtout d'origine rurale, n'étaient soumises qu'à un office plus simplifié et assuraient une bonne partie du travail matériel spécialement au jardin. Lors de la révision de nos Constitutions, en 1977, il n'y eut plus qu'une « catégorie » de sœurs mais dans tous les monastères, nombre de sœurs entrées comme converses tinrent à conserver leur forme de vie qui les dispensait en particulier de l'office des Vigiles. A part 4 sœurs venues d'autres monastères pour aider la communauté, toutes celles qui étaient entrées à Colmar étaient alsaciennes, principalement haut-rhinoises. Curieusement, après le transfert, le recrutement fut très extérieur à l'Alsace et même à l'Est. A part une sœur de Mulhouse [9] et une de Barr, 6 étaient de l'Est de la France, 4 de l'Ouest et une du Sud-Est. [9] Sr Catherine de Sienne - Olga Adam. Un de ses frères, Jérôme, entré chez les pères du St Esprit, devint évêque de Libreville au Gabon.

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05 - A droite, la chapelle

En 1945, après le retour des sœurs expulsées, la proportion s'équilibra à peu près : 9 alsaciennes sur 21. Le nombre de sœurs atteignit son maximum en 1937 avec 38 sœurs, la moyenne se situant autour de 30. A notre départ du Logelbach nous étions 19.

Travaux et aménagements

En 1933, une chapelle fut construite avec une salle de chapitre attenante. S'y ajouta un bras de cloître le long de cette construction et, au-dessus, une infirmerie pour les sœurs malades et âgées et quelques « cellules » (les chambres des sœurs). Faute de moyens financiers suffisants, la nef prévue ne fut jamais construite. Contre la grille qui délimitait le chœur des sœurs fut placé l'autel. Le prêtre célébrait donc de l'autre côté de la grille face aux sœurs dans ce qu'on appelait la chapelle extérieure. En 1953, Mgr Weber vint consacrer l'autel et la chapelle. [10] Le Nouveau Rhin Français du 23 octobre 1953. L'installation de la cloche acheva cette tranche de travaux. La suivante qui se situait perpendiculairement à la chapelle, commença en 1958. Il s'agissait d'une suite de baraquements plus fonctionnels qu'esthétiques. Ils devaient être provisoires et remplacés par un bâtiment en dur, mais faute de moyens... (voir plus haut !). Ils comprenaient une sacristie avec une petite pièce attenante servant de confessionnal et ouvrant sur le cloître ainsi que deux parloirs dont un assez grand pour les conférences (eux aussi cloisonnés par une grille) et les baraques de la biscuiterie.

Le travail

A Colmar, les sœurs avaient un atelier de vêtements liturgiques mais faisaient surtout des bannières brodées à la main. Au Logelbach elles continuèrent seulement la confection de vêtements liturgiques. Une sœur avait un petit atelier de reliure.
Toujours à court d'argent, elles commencèrent à confectionner des biscuits tout en élevant des poulets et en vendant des œufs. Comme il fallait installer une couveuse et agrandir le poulailler, des amis du monastère, tous chefs scouts, vinrent prêter main forte aux sœurs. Aucun n'était à proprement parler un manuel ; qu'on en juge ! deux professeurs MM. Edmond Gerrer, futur maire de Colmar, et Justin Hausherr, futur conseiller général, un prêtre l'abbé François Streicher actuellement chanoine à Strasbourg et J.J. Ritter (Alsatia). Ils se mirent, paraît-il, joyeusement à l'ouvrage et les sœurs furent ravies et fort reconnaissantes du résultat. La biscuiterie d'abord modeste (on cuisait les biscuits dans le four de la cuisine) prit peu à peu de l'importance. Les baraques abritèrent une petite chaîne de fabrication, un four et, plus tard, une emballeuse sous Cellophane. Le travail, lourd pour des femmes, était insuffisamment rentable, de plus, son rythme devint vite incompatible avec notre forme de vie. Mais nous avons continué, vaille que vaille, jusqu'en 1972 où les charges sociales à verser pour les employés embauchés pour améliorer le rendement achevèrent de couler l'affaire. Mais, jusqu'à la fin, combien de voisins, d'amis se dévouèrent pour écouler notre production de « Mi Bredala » !

L'aumônerie et nos frères dominicains

Les relations avec nos frères dominicains furent toujours très étroites comme il est d'usage dans notre Ordre. Les visites fréquentes, les conférences, les retraites prêchées furent généralement confiées à des dominicains, surtout à partir de 1931 où un couvent fut ouvert à Strasbourg. Le plus proche, avant 1931, était celui de Nancy. Par contre, l'aumônerie fut le plus souvent confiée par l'évêque à des prêtres séculiers ou des religieux d'autres Ordres. Celui qui remplit ce service le plus longtemps fut l'abbé Raymond Voegeli, ancien curé de Fréland. Il fut notre aumônier de 1952 à 1972. Il nous quitta avant notre transfert à Orbey et se retira à Kaysersberg. Il est décédé en décembre 1980. Avant de préciser les raisons qui nous ont amenées à envisager un nouveau transfert, je crois qu'il est bon de dire un peu ce que furent pour nos sœurs les terribles années de guerre.

La guerre 1939 - 1945

Dans un article qu'une de nos sœurs avait écrit pour « Wintzenheim et son canton » [11] Année 1969 - N° 4, elle notait : « Au milieu des angoisses, les sœurs éprouvèrent avec joie et consolation qu'elles étaient pleinement adoptées par la population du quartier (...) Les circonstances graves et dangereuses avaient créé une précieuse fraternité. »
Notre doyenne, seule survivante de cette époque, sait encore en témoigner. Le couvent de Strasbourg fermé et nos frères dispersés, les sœurs bénéficièrent de la sollicitude des Rédemptoristes des Trois-Épis : les PP. Albert Hérold puis Robert Wintz. Les sœurs entrées après la guerre ont souvent entendu leurs aînées vanter les prouesses de ce jeune religieux, joyeux et intrépide, partant chercher du ravitaillement sous la mitraille ou grimpant sur le toit d'une maison voisine pendant un bombardement pour empêcher un début d'incendie de se propager. Dès septembre 1939, deux groupes de sœurs furent évacués. Voyages rocambolesques, impossibilité de communiquer, destination prévue où tout était déjà comble... Presque toutes se retrouvèrent dans l'Aude, au monastère de Prouilhe pour quelques mois, pensaient-elles : elles y restèrent jusqu'en 1945 !
Le 14 avril, la jeune prieure et 5 autres sœurs « de l'intérieur » furent expulsées et conduites sous bonne garde avec d'autres religieuses de la région, en train, jusqu'à Lyon. Prouilhe décidément d'une générosité à toute épreuve, les hébergea elles-aussi. Ainsi, en 1943, nous avions 16 sœurs dispersées et 14 restées au Logelbach dont les plus jeunes risquaient d'être emmenées en Allemagne pour l'« Arbeitsdienst ». Finalement les autorités leur imposèrent de prendre en charge un groupe de personnes âgées du Geisbühl de Mulhouse accompagnées d'une jeune infirmière diaconesse. [12] Les sœurs les installèrent au noviciat et dans une partie du rez-de-chaussée.
Mais les bombardements s'intensifièrent et tout le monde se retrouva entassé à la cave pendant 6 jours et 6 nuits sans possibilité de manger chaud ou même de s'allonger. Les vieillards les plus fragiles perdirent la tête. Il fallut leur trouver un autre lieu. Ce fut encore le P. Wintz qui accompagna le convoi au collège épiscopal de la rue Rapp à Colmar. Je citerai encore quelques extraits de lettres de sœurs qui me semblent bien illustrer la façon dont elles vécurent ces événements. De la prieure aux sœurs à Prouilhe : « le moral est bon (...) vivons au jour le jour (...) Il me semble que notre devoir est de mener notre vie - prière diurne et nocturne près des « lignes ». Chacun doit donner sa mesure (...)  Nous avons eu une récréation très joyeuse - nous ne souffrons pas trop de la faim ». Mais une autre ajoute non sans humour : « au réfectoire nous lisons les Pères du désert. [13] Moines qui menèrent une vie extrêmement ascétique dans les déserts d'Égypte, principalement dans les premiers siècles du Christianisme. Je n'en fais pas assez mon profit : plus ils jeûnent, plus j'ai faim !...» L'autre extrait est d'une sœur à celles de Prouilhe après son retour : « notre pauvre couvent est cruellement blessé (...) de grandes plaies béantes à la place du parloir. (...) Les sœurs ont déjà tout déblayé sauf les 4 cellules qui ne sont plus qu'un tas de décombres ». Les dommages de guerre permirent de réparer les dégâts les plus importants mais les bâtiments, sans entretien régulier, commencèrent à se délabrer jusqu'à atteindre avant notre départ un « point de non-retour ».
En 1962, le P. Philippe Maillard, alors prieur de Strasbourg, avec l'appui de Mgr Elchinger, coadjuteur de Mgr Weber, organisa avec le concours du P. Cocagnac connu pour ses « chansons bibliques » une tournée de concerts en Alsace pour permettre l'installation du chauffage au monastère. [14] Les concerts eurent lieu à Mulhouse, Colmar (Catherinettes) et Strasbourg en février 1963. Au bénéfice des concerts s'ajoutèrent beaucoup de dons. Certains, envoyés par des personnes n'ayant que de petits budgets, sont extrêmement touchants. D'autres, anonymes, précisaient : « Ci-joint 10 F pour un sac de charbon » ou « pour que les bonnes sœurs n'aient pas froid cet hiver ».

Pourquoi un nouveau transfert ?

Avant la fermeture de la biscuiterie, la question d'un transfert s'était posée à la suite de la demande du diocèse désirant que des communautés religieuses puissent offrir des lieux d'accueil pour la prière et la réflexion chrétienne. Au Logelbach, l'hôtellerie trop exiguë et peu fonctionnelle, ne répondait pas à la demande. Une recherche d'un lieu plus adapté à notre genre de vie se poursuivit pendant l'année 1971-72 et aboutit à l'acquisition de la ferme Marchand à Orbey-Tannach en août 1972. Entre la vente de la biscuiterie à notre représentant en juillet 1971 et notre départ du Logelbach, la subsistance de la communauté fut assurée par différents travaux à domicile. Plusieurs sœurs furent initiées par une contremaîtresse de l'usine Herzog au « piqûrage » (stoppage des défauts sur des pièces de tissu avant traitement). Elles y travaillèrent de juillet 70 à juillet 73. M. l'abbé Schlick de l'université de Strasbourg confia à d'autres sœurs un travail de fiches pour l'annuaire permanent du CERDIC de juillet 70 à juillet 76. [15] CERDIC = Centre d'Étude, de Recherche et de Documentation des Institutions Chrétiennes.

Le départ

L'année 1972 marqua pour notre communauté le début d'une nouvelle étape.
Le 21 juin, élection d'une jeune prieure, Sr Jean-Dominique Mazini.
Le 5 décembre, début des travaux d'aménagement et d'agrandissement de la ferme Marchand d'Orbey-Tannach confié à M André Pache, architecte.
Janvier 1973, signature de l'acte de vente de la maison Herzog. Nous offrons l'autel de notre chapelle à la paroisse du Logelbach.
A partir de septembre, deux de nos frères dominicains de Strasbourg viennent avec des étudiants nous aider à déménager et montent, dans des camionnettes d'emprunt, ce qui est prêt à partir, au fur et à mesure. 25 ans après, nous avons gardé le contact avec la plupart d'entre eux.
Le 11 novembre, toute la communauté est réunie à Orbey et chante les vêpres pour la première fois dans la nouvelle chapelle. Beaucoup d'Orbelais y sont montés et, après l'office, font connaissance avec les sœurs.
Depuis, notre monastère continue, ici comme au Logelbach, d'être une communauté de prière et de louange.
Nous accueillons dans notre petite hôtellerie tous ceux qui désirent prendre du temps pour Dieu, « revenir à leur cœur », partager la prière de la communauté et découvrir ce qu'est une journée rythmée par la prière liturgique.

Sr Elie Cails o.p. Monastère St Jean-Baptiste Orbey

Logelbach

06 - Le déménagement


La vie de la communauté

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07 - La prière - L'office à la chapelle

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08 - La chapelle extérieure et l'autel

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09 - L'étude à la bibliothèque

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10 - Une cellule, étude et prière personnelle

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11 - La récréation - Un moment de détente dans le parc, indispensable dans une journée

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12 - Le travail - A la biscuiterie

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13 - A l'étable

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14 - Soeur Henri-Dominique s'occupe de ses protégées

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Crédit photos Les photos proviennent des archives des sœurs dominicaines au Tannach.
La carte postale du chalet a été éditée par la Cie Alsacienne des Arts Photomécaniques de Strasbourg.
Les photos du cimetière, de la récréation et de la cellule d'une sœur sont signées Jan-Dominique Lajoux.


Sr Elie Cails o.p. Monastère St Jean-Baptiste Orbey

Annuaire N° 2 – 1998

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